5ième GeosCrewMeeting, Aesch, le 9-10 juillet 1999

Note : Ce document est une traduction approximative du compte-rendu officielle du GeosCrewEurope. Il reflète donc à la fois le point de vue du groupe et de son auteur.

Le meeting s'est bien déroulé, pour deux raisons : la première étant qu'il y avait beaucoup de choses intéressantes dans la grande salle "Chesseli" de l'hôtel "Zur Mühle", la deuxième étant que le temps ne motivait pas les participant à sortir se promener. De toute façon, les nuages cachait des montagnes que personnes ne regardait, à part les conjoints de quelques participants qui furent obligés d'aller faire du lèche-vitrine ou d'aller visiter le musée de la poupée à Bâle.

Que ressort-il finalement et officiellement de cette réunion, présidée par Werni Grieder ?

Sans doute et tout d'abord le "patch allemand", enfin terminé par Gérard Niefergold et Andreas Peter. Le "patch français" était également présenté en version béta par Marc Sinsoillier (aidé par l'inévitable Gérard). Ces patchs, qui représentent des mois de travail, permettent d'utiliser New Deal Office, SchoolSuite ou Web Suite dans les langues sus-citées. Six ans après la dernière version allemande officielle, voici la langue de Goethe revenue dans le monde de Geos.

Une remarque cependant : le mot patch disparaîtra, dans le vocabulaire New Deal, au profit de "mise à jour", à connotation moins "Hacker". En effet, New Deal n'avait, dans un premier temps, pas apprécié l'initiative du GeosCrewEurope, mais a finalement admis que ces internationalisations étaient les bienvenues. Toutes les parties sont aujourd'hui d'accord sur le fait que l'adaptation aux langues comme l'allemand, le français et d'autres est la condition sine qua non pour pouvoir seulement espérer être distribué en Europe. Enfin, que ce soit chez New Deal ou Nokia, l'importance du symbole Euro a été remarqué. Il s'imposera donc dans les fontes à venir. Mais d'hors et déjà, l'Euro est disponible dans plusieurs fontes créées par le GeosCrewEurope.

Moins officiellement, Wolfgang Bartnicki, Denis Döhler et Burkhard Öerttel ont également présenté des versions spécialement adaptées (certaines boîtes de dialogue seulement) à leur environnement respectif, à savoir les dialectes de Bavière, Berlin, Hambourg et Saxe. Il est certain que Geos est le seul sur ce marché ;-)

Chacun montrait ce qu'il faisait avec un PC puissant ou un 8086, un Zoomer, un GeoBook, un Communicator, etc. Différentes versions de Geos tournaient sur toutes ces machines, dont certaines étaient vraiment étonnantes, comme un 286 avec 2 Mo de RAM qui avait servi de caisse enregistreuse dans une première vie. Mon Quaderno, machine visionnaire comme l'était Geos, a amusé pas mal de personnes, malgré de multiples dysfonctionnement et un écran pour le moins illisible. Bref, c'était une vraie GeosFest.

Helmar Rudolf nous a parallèlement montré les prouesses qu'il est capable de faire avec BeOS. Cet OS montre ce qu'aurait pu être Geos si... Malheureusement, il est impossible de faire fonctionner Geos sous BeOS.

Le prestidigitateur Mikki est venu vendredi égayer l'assemblée au cris de "New Deal !", "New Deal !", "New Deal !" ou encore "I love New Deal !". Après avoir étonné le public par des tours très habiles, il nous a laissé dans la bonne humeur pour que nous puissions nous restaurer.

New Deal était représenté par Mark Tenney (the other Mark, pour les intimes). Samedi, Mark nous a présenté GeoSafari, un programme auteur de didacticiel, qui démontre les capacités et la volonté de New Deal dans le domaine éducatif. Il a aussi montré, en comité restreint, la prochaine version de New Deal Office à un parterre d'auditeurs aussi attentifs que triés sur le volet. Aucun détail ne peut être dévoilé aujourd'hui (nous l'avons promis), mais les évolutions vont dans le bon sens et quelques avancées significatives sont à noter dans l'interface utilisateur et le système. Des applications indispensables seront également présentes. Mais laissons New Deal vous en faire l'annonce en temps utile.

Après cela, Mark a joué au Loto suisse et a perdu, comme prévu.

Nokia était venu en force, en les personnes de Matti Parkkali et Hari Hellsten, qui nous informés de la position du Communicator dans la stratégie de Nokia, ainsi que de quelques aspects de l'avenir du Nokia (évolution des technologies sans fil de 9600 bits/s vers 2 Mbits/s, etc.). Ils ont insisté sur l'implication de Nokia autour du Communicator, qui s'avère aujourd'hui être un succès commercial (cela va peut-être les convaincre de continuer de développer la gamme autour de Geos...)

Ils nous ont présenté le SDK 1.01 pour le Nokia 9110, ainsi qu'un futur environnement de développement intégré et graphique, dédié au Communicator. Cet outil complète parfaitement le SDK, puisqu'il assure une édition colorée des sources GOC, une édition des ressources graphiques, une compilation et un deboggage intégré. Il faut noter aussi que le catalogue d'applications dédiées s'enrichit peu à peu et que Nokia en fait la promotion grâce à l'édition d'un catalogue.

Samedi après-midi, nous avons eu droit en primeur à la présentation des programmes en concours. Dans la catégorie Desktop, on trouvait :

- Jupiter Credit de Clemens Kochinke,

- Scrap&Drop et BestSound Mixer de Dirk Lausecker,

- Yacht, un jeu de Ken L,

- Pocket Vault de Lysle,

- Universal Installer et le jeu Wuppels de Rainer Bettsteller,

- L'application Scanner de Jens-Michael Gross,

- ICQ et Web Page Control Centre de Edward di Geronimo,

- New Basic Startup de Konstantin Meyer.

Pour le Nokia Communicator, étaient en lice :

- Geonoid et son éditeur de niveau par Jörg Polzfuss,

- Pick-a-Pic et NView de Marcus Gröber,

- Font Installer de Achim Finger (à ne pas confondre avec le freeware de Burkhard Örttel, destiné à la version Desktop),

- Euro Rechner de Nico Schu (version spéciale pour le Nokia).

Le jury, composé de Werni Grieder, Hari Stellen, Johannes Müller, Matti Parkkali, Andreas Peter et Helmut Quirxtner ont decerné samedi en fin d'après-midi les prix suivants :

- dans la catégorie Desktop, le vainqueur est Dirk Lausecker avec Scrap&Drop, un album visualisant des vignettes que l'on peut lâcher sur des documents divers ; il occupe aussi la cinquième place avec BestSound Mixer, une table de mixage pour les cartes BestSound. D'ailleurs, Scrap&Drop gère aussi les sons !

Il est suivi par Nico Schu avec Euro-Rechner (qui sera bientôt suivi d'une version spéciale pour le Zoomer), et Rainer Betsteller, ex-aequo avec Nico dans la catégorie Desktop avec Universal Installer, un utilitaire de construction de programme d'installation.

Jens-Michael Gross prend la quatrième place (Desktop) pour son programme qui scanne les documents sous Geos à partir de scanners Agfa SnapScan 600 SCSI. Il était représenté au meeting par Wolfgang Seiten qui a effectué des démonstrations percutantes. La suite du projet est sur les rails dans la mesure où Helmut Quirxtner donnera deux scanners, un pour Jens et un autre pour Konstantin Meyer, de sorte que les développements se poursuivent et couvrent une plus large gamme de scanners. Un grand merci à Helmut pour cette initiative.

Dans la catégorie Nokia Communicator, le vainqueur est Marcus Gröber, pour la réalisation de NView, un visionneur de document avec fonction de recherche. Il emporte un Nokia 9110 en version anglaise. Il est suivi par Nico Schu avec Euro-Rechner pour le Nokia (bravo Nico) et par un surprenant Achim Finger pour son Font Installer. Surprenant, puisque le programme a été conçu durant le meeting, suite à des discussions entre participants.

Nous avons pu alors assister à une conversation par Chat interposé (sur le canal BreadBox) avec quelques Geosiens de la planète entière. Geos est bien entré dans l'ère d'internet, certes avec un peu de retard, mais aussi avec des applications simples et utiles, comme le futur ICQ de Ed di Geronimo.

Nous avons apprécié la présence de personnalités comme l'artiste Roli Feuz, Rainer Wiegärtner du GeoClub, Dirk "Optohoppler" Haase (comprenne qui peut) ou Geobart de Hambourg. Si le meeting a duré deux jours, il a aussi duré deux nuits, pendant lesquelles les programmeurs, novices ou expérimentés, se sont livrés à des luttes contre la machine dont ils ne ressortaient vainqueurs qu'au petit matin (n'est-ce pas, Nico ;-).

Helmut Quirxtner a, pour sa part, conçu un catalogue sous Geos qui a retenu l'attention de tout le monde.

Après la clôture officielle du meeting, les gens ont eu bien du mal à quitter leur machines ou à terminer des conversations entamées pour certaines depuis deux jours. Les participants à ce meeting avaient choisi de ne pas aller à la Love-Parade de Berlin. Il se sont pourtant réveillés dimanche matin avec la sérieuse impression d'avoir fait la fête pendant deux jours.

Puisque de nombreuses personnes étaient munies d'appareils photo numériques, il est probable que des images soient rapidement disponibles sur le Web, sur quelques pages personnelles. Comme les années précédentes, vous verrez apparaître quelques instants forts en image sur le site du GeosCrewEurope : http://www.geoscreweurope.ch/aktuell.htm, en attendant d'y retrouver les programmes lauréats de cette année, en téléchargement gratuit.

Votre GeosCrew.

Traduit et adapté par Philippe Dallemagne